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Octroi des prêts immobiliers, va t'on vers un assouplissement ?

Publié le 26/09/2023
Le ministre de l'Economie et le gouverneur de la Banque de France se réunissent ce mardi. Le but de la réunion est d'améliorer la situation du crédit immobilier.
 

Face à la chute du nombre de crédits immobiliers accordés, les autorités se réuniront mardi pour décider, ou non, d'ajuster les règles qui les encadrent. Actuellement, les banques n'ont pas le droit d'accorder un crédit dont les mensualités dépassent 35% des revenus et d'une durée supérieure à 25 ans. Elles peuvent toutefois déroger à ces critères dans 20% des cas, à condition que les dérogations concernent en priorité des résidences principales et visent dans près d'un tiers des cas des primo-accédants.

 

Des banques plus frileuses

Après une frénésie d'achats post-Covid et une année 2021 record, le volume de transactions est en effet retombé lourdement. En juillet, 10,1 milliards d'euros de crédits immobiliers, hors renégociation, ont été accordés, un plus bas depuis avril 2016 et près de deux fois moins qu'en juillet 2022, selon la Banque de France. Concernant les réservations de logements neufs auprès des promoteurs, elles ont chuté de près de 40% sur un an au deuxième trimestre, à 18.000. Outre les taux d'intérêt plus élevés, passés en moyenne de 1,06% en décembre 2021 à 3,63% en août 2023, les acheteurs sont confrontés à des banques plus frileuses, qui demandent des apports de plus en plus importants..

La Banque de France, avait accordé un petit geste en faveur des banques et des investisseurs locatifs, en augmentant de 4% à 6% la part des crédits qu'une banque peut octroyer librement sans avoir à respecter de critères.

Cet assouplissement a été loin de suffire, selon les professionnels de l'immobilier et les banques. "Ça a été une douche froide", se souvient Bérengère Dubus, précisant que les professionnelles attendaient une liberté plus grande. L'UIC formule ainsi trois propositions: rappeler aux banques que les prêts réglementés, comme le prêt à taux zéro, doivent être considérés comme un apport; permettre des durées d'emprunt supérieures à 25 ans pour les moins de 30 ans; et autoriser le retour à un mode de calcul du taux d'endettement plus favorable aux investisseurs locatifs. Jusqu'en 2019, les banques pouvaient en effet prêter plus largement, puisqu'il était considéré que le poids du crédit d'un investissement locatif était compensé par le loyer perçu.

 

 

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